22/ Ca devait bien arriver un jour de toute façon...
Bon voilà, ce post, il est pour toi (se sentira visé, se sentira pas visé ?). Qu’importe, j’ai envie de l’écrire. Relation compliquée qu’on a eu ensembles quand même, mêlée de très hauts et de très bas. Même longueur d’ondes comme on dit, beaucoup de fous rires et de bêtises débitées à la minute, possibilité de se parler des heures sans s’arrêter ou même d’apprécier le silence sans parler, on se comprenait parfois sans rien dire…Mais y’a aussi eu de très bas, ces sentiments qui sont arrivés au milieu d’une belle amitié qu’on ne voulait pas, la distance, l’incompréhension, le rejet (pour ma part), et la fermeture dans sa coquille, des pleurs... Ont suivi deux mois de silence radio. Après, doucement, on s’est reparlé, progressivement, c’est revenu, on a re-pu se parler des heures au téléphone, comme avant. Dommage qu’au milieu, y’a eu un bizarre de déclic et qu’ensuite, y’a eu un bizarre de clash. Qu’importe, c’est chouette, on a réussi à rouvrir le dialogue. Relation toujours sur un fil, comme on dit, pas de l’amour, loin de là (tout du moins, c’était clair de mon côté), mais néanmoins…pas tout à fait de l’amitié, je l’ai toujours senti ces mois passés, je ne te considérais pas tout à fait comme un ami non plus. Relation sur le fil. Mais ça me convenait parfaitement, ça peut paraître affreux à dire, mais ça fait toujours plaisir quand quelqu’un est un peu attaché à vous et vous consacre du temps. Mais tu le sais bien, et t’en voulais, au fond, j’en suis sûr pas non plus, les relations à distance, c’est pas notre truc. Bref, on s’en contentait quand même. Et puis… Ces derniers temps, moins de coups de fil et dernièrement, ce coup de fil très rapide pour me dire que tu ne pouvais pas me parler plus longtemps que ça, parce que t’avait quelqu’un d’autre à appeler. Tu m’as expliqué trois jours après ce qui se passait.
C’est sûrement pour ça que je l’écris aujourd’hui ce post. Parce que samedi sûrement, ça va changer, on n’aura plus cette relation particulière qu’on a eue, les coups de fil longs le soir, ce sera fini, et c’est normal. Mais je ne t’emprisonnerais pas avec pleins de mots à la guimauve (en plus, je les aime pas) et je vais te laisser partir, je sais qu’elle t’apportera beaucoup de choses que je t’apporterais jamais. En espérant quand même, comme je te l’ai déjà dit que tu pleureras pas trop vite pour elle, sinon, je serais limite vexée ;-). Bon, voilà, c’est idiot, mais là, je suis soudain très émue… *idiote*